Vocation des enceintes de sécurité biologique
Les enceintes de sécurité biologique ont une raison d’être majeure : permettre la manipulation d’éléments sensibles et potentiellement dangereux en laboratoire, tout en assurant la sécurité des professionnels qui interagissent avec eux. Dans ces enceintes sont étudiés des micro-organismes vivants, dont des virus, et qui pourraient donc infecter et mettre en danger les personnes qui entrent en contact direct avec eux. Le caractère hermétique de ce système est fondamental pour préserver aussi la population dans son ensemble. Par exemple, une rupture du confinement dans un laboratoire de recherche étudiant un virus à très haute contagiosité peut entraîner des conséquences bien au-delà du centre d’études. Pour garantir à la fois la sécurité totale du manipulateur, de son environnement et sa capacité à manipuler l’organisme étudié, l’enceinte doit disposer d’un certain nombre de fonctionnalités.
Éléments indispensables d’une enceinte de sécurité biologique
L’enceinte est un caisson de manipulation, qui prend essentiellement la forme d’un coffre transparent, hermétiquement fermé, dans lequel se trouvent deux orifices. À ces orifices sont attachés des gants, tournés vers l’intérieur du caisson, dans lesquels le manipulateur va glisser ses mains. Ce système simple et ingénieux permet d’intervenir sur le micro-organisme sans que celui-ci n’entre en contact en aucune façon avec l’environnement extérieur. Outre l’herméticité et les orifices de manipulation, une enceinte doit être impérativement associée à un dispositif sophistiqué de traitement de l’air. En effet, l’air contenu à l’intérieur du caisson sera vicié par l’organisme contenu, en particulier s’il s’agit d’un virus. Pour se prémunir de toute contamination ultérieure, le système doit pouvoir expulser l’air contenu dans une zone à part, zone dans laquelle l’air corrompu sera purifié. Herméticité, sécurité des orifices et traitement de l’air forment donc les trois piliers qui permettent à une enceinte de sécurité biologique de fonctionner en total circuit fermé, et donc sécurisé, tout en autorisant les interactions entre les professionnels biotech et l’objet d’étude.
Les secteurs impliqués
Au cœur des secteurs concernés par l’utilisation de ces caissons, on retrouve naturellement les acteurs de la biotech, c’est-à-dire l’étude du vivant dans son acception étendue au moyen de nouvelles technologies, les laboratoires de recherche, et les professionnels de la médecine. Ces domaines d’activité sont confrontés quotidiennement à l’étude de micro-organismes parfois dangereux, et imposent donc l’usage des enceintes de sécurité biologique, tant pour la sécurité des professionnels officiant dans ces secteurs et celle des populations que pour optimiser les chances de succès autour d’une étude.
Barré SA : des enceintes sur mesure
La longue expérience des professionnels de la compagnie Barré SA leur a enseigné un savoir fondamental : une conception pertinente pour une installation efficace doit avoir été pensée « sur mesure ». D’un laboratoire de recherche à un autre, les contraintes changent, les problématiques diffèrent, et les niveaux de dangerosité varient considérablement selon l’objet étudié. Ainsi, en matière d’enceintes de sécurité biologique, pas moins de trois classes de caissons existent, parfois sous-divisés en plusieurs types, et chacune correspond à un niveau de sécurité spécifique. Un caisson de classe I par exemple favorisera la sécurité du personnel et de l’environnement proche, mais ne garantira pas le respect de l’intégrité du micro-organisme étudié, tandis qu’un caisson de classe III, préconisé dans l’étude des agents infectieux les plus dangereux, sera assorti du niveau de sécurité maximal. C’est là toute l’importance du sur mesure : répondre à un besoin précis dans un contexte donné, ce qui permet la conception d’un dispositif adapté.
Les professionnels Barré SA travaillent depuis longtemps de concert avec les professionnels de la biotech afin de développer des enceintes sûres, à même de répondre aux enjeux de la recherche s’agissant de micro-organismes toujours plus au cœur des préoccupations.